Thursday, December 15, 2016

on réfléchit sur la signification de Cindy

pour l'examen final:
Réflexions sur Cindy 1… 4e année
Tu peux dire 10+ sans banque de mots ?
Cindy était _____ là quand j’avais besoin d’elle. J’appelais son nom et ___ apparaissait : c’était de la magie : une amie sur demande. Quand je ____ à ce que j’ai vu et vécu (lived) dans le jardin derrière la _____ à côté de moi je me pose la question : « Est-ce que c’_____ vraiment ‘réel’ ? » Est-ce ___ j’hallucinais tout ça ? Est-ce que j’étais _____ à cet âge-là de créer une personne aussi _______ que Cindy ? Une personne qui ______ à tous mes besoins, qui écoutait ____ il me fallait une oreille (ear), qui _____ toujours comment être avec moi. 
Aujourd’hui je pense que j’ai _____ cette ‘Cindy’ mais elle s’appelle Janice : une femme qui est patiente, ____, intéressante et intelligente. Là où elle n’est pas ____ Cindy ? Par exemple : elle ne me ______ pas du tout physiquement: elle est plutôt (rather) petite, pas _____ du tout, et pas très intéressée par des choses que les garçons ____. Elle est très similaire émotionnellement : la chose la ___ importante. Elle m’écoute, elle me soutient, et elle est toujours ___ quand je l’appelle. J’espère qu’il y aura un jour une personne dans la ___ de mes élèves qui est comme ça !

Réflexions sur Cindy 1… 3e année
vie comme calme trouvé parfaite que était maison pense savait quand elle toujours capable répondait ressemble sportive aiment plus là
Cindy était _____ là quand j’avais besoin d’elle. J’appelais son nom et ___ apparaissait : c’était de la magie : une amie sur demande. Quand je ____ à ce que j’ai vu et vécu (lived) dans le jardin derrière la _____ à côté de moi je me pose la question : « Est-ce que c’_____ vraiment ‘réel’ ? » Est-ce ___ j’hallucinais tout ça ? Est-ce que j’étais _____ à cet âge-là de créer une personne aussi _______ que Cindy ? Une personne qui ______ à tous mes besoins, qui écoutait ____ il me fallait une oreille (ear), qui _____ toujours comment être avec moi.
Aujourd’hui je pense que j’ai _____ cette ‘Cindy’ mais elle s’appelle Janice : une femme qui est patiente, ____, intéressante et intelligente. Là où elle n’est pas ____ Cindy ? Par exemple : elle ne me ______ pas du tout physiquement: elle est plutôt (rather) petite, pas _____ du tout, et pas très intéressée par des choses que les garçons ____. Elle est très similaire émotionnellement : la chose la ___ importante. Elle m’écoute, elle me soutient, et elle est toujours ___ quand je l’appelle. J’espère qu’il y aura un jour une personne dans la ___ de mes élèves qui est comme ça !


Réflexions sur Cindy 1…
Cindy était toujours là quand j’avais besoin d’elle. J’appelais son nom et elle apparaissait : c’était de la magie : une amie sur demande. Quand je pense à ce que j’ai vu et vécu (lived) dans le jardin derrière la maison à côté de moi je me pose la question : « Est-ce que c’était vraiment ‘réel’ ? » Est-ce que j’hallucinais tout ça ? Est-ce que j’étais capable à cet âge-là de créer une personne aussi parfaite que Cindy ? Une personne qui répondait à tous mes besoins, qui écoutait quand il me fallait une oreille (ear), qui savait toujours comment être avec moi.
Aujourd’hui je pense que j’ai trouvé cette ‘Cindy’ mais elle s’appelle Janice : une femme qui est patiente, calme, intéressante et intelligente. Là où elle n’est pas comme Cindy ? Par exemple : elle ne me ressemble pas du tout physiquement: elle est plutôt (rather) petite, pas sportive du tout, et pas très intéressée par des choses que les garçons aiment. Elle est très similaire émotionnellement : la chose la plus importante. Elle m’écoute, elle me soutient, et elle est toujours là quand je l’appelle. J’espère qu’il y aura un jour une personne dans la vie de mes élèves qui est comme ça !


Thursday, December 8, 2016

Pépé Yoda: un chat qui a des problèmes...


(une histoire de chat trouvée sur l'internet: merci à l'auteur!)
Martine va à l’école
Vocabulaire :  
Pépé Yoda mange mal, alors il a des problèmes...
Il y a une belle fille qui s’appelle Martine. Elle est belle mais elle a un très petit nez[1]. Elle a les cheveux blonds et bruns. Elle est de taille moyenne.  Elle a 17 ans, et elle va à Newman Smith High School parce qu’elle habite dans la ville de Carrollton, au Texas.  Elle a un chat qui est très intelligent. Il a 7 ans.  Il s’appelle Pépé Yoda. Pourquoi ? On dit ‘Yoda’ parce qu’il est un chat intelligent. Il lit des livres comme Huckleberry Finn et Hamlet, et il écoute la musique classique. Il écoute Bach quand il lit et il étudie. Il aime le français et l’espagnol mais il adore les maths et les sciences. Il pense que la science est super. Il veut travailler dans un laboratoire un jour. C’est pourquoi l’éducation est importante. Il y a juste une chose qu’il veut dans sa vie. Il veut aller à l’école !!!   
Parce qu’il adore l’école il a toujours un petit sac à dos bleu avec lui. Dans le sac à dos il a tout ce qu’il faut[2] pour l’école : un crayon orange, un stylo bleu, des crayons à colorier, des feuilles de papiers, un taille-crayon rouge, une trousse orange, un cahier vert  pour le français, un grand classeur blanc, et des petits poissons à manger quand il a faim.
Il a deux problèmes. Un problème c’est que le principal de l’école n’accepte pas les chats à l’école. L’école est juste pour les humains. L’autre problème est embarrassant : il pète souvent ! Pourquoi est-ce qu’il pète ? Il mange mal ! Il mange des chips, des frites, des biscuits et des hotdogs,  et il boit[3] du coca devant la télé. Quand Martine étudie elle écoute la musique rock. Quand Pépé Yoda entend (hears) la musique rock il danse, et quand il danse il pète aussi. C’est triste mais vrai !
Martine a 1.236  amis sur Facebook. Pourquoi ? Elle est populaire ! Elle est géniale.  Mais le chat ? Il  n’a pas d’amis. Il ne va pas à l’école. Il pense qu’il est nul ! Pourquoi ? Parce qu’il pue! Il reste à la maison et il est triste. Il pleure et il dit : «  Je n’ai pas d’amis parce que je pète ! J’aime étudier. Je veux aller à l’école ! »
U n jour il dit : “Martine, je veux aller à l’école avec toi! Tu as quel cours ? Il est huit heures. Je veux aller ! Je veux aller !”  (Martine va à l’école à huit heures parce que l’école commence à 8h20.)
Martine  dit « Silence ! OK, mais je te mets dans mon sac à dos.  Ne parle pas, et ne pète pas! Si un professeur te voit[4], il va être fâché!  On n’aime pas les chats à l’école, surtout[5] les chats qui pètent ! »  Elle met[6] le chat dans le sac à dos et elle marche à l’école.
Martine  va au cours de français.  Le prof dit “Bonjour!  Comment t’appelles-tu?”  Martine dit “Je m’appelle Martine, et j’adore le français!”  Mais le chat pète, et le prof est fâché[7]. Il voit le chat dans le sac à dos et il dit : « Partez de la classe. Le chat pue ! » Martine est triste. Elle aime le français.
Alors Martine va au cours de maths.  Le prof écrit un problème, et il ne regarde pas Martine. Mais le chat pète et le prof dit “Pouah!  Qu’est-ce que c’est?  Qui pète dans le cours de maths?”  Il regarde dans le sac. Il voit le chat. Il est hyper fâché. Il dit : « Partez de la classe ! Le chat pue ! »
Après, Martine  va au cours d’anglais.  Le prof lit un livre de Shakespeare.  Il lit “To be, or….”  PFFT!  Le chat pète.  Le prof est très fâché!  Il regarde Martine  et il dit “Je lis Shakespeare, et tu pètes en classe?  C’est horrible! Partez de la classe ! »
Martine  est triste.  Le chat n’est pas content – il n’étudie ni les maths, ni le français, ni l’anglais.  Martine  va à la cantine.  Elle prend une pizza et un coca.  Elle s’assied à une table.  Il y a un garçon à gauche qui mange une glace au chocolat. Il est super cool et très intelligent. Il est très beau aussi, et Martine aime le garçon.  Elle dit, “Bonjour, je m’appelle Martine. Et toi?”  Il répond “Bonjour!  Je m’appelle Frank.  Tu aimes danser, tu veux danser avec moi ?…”  Mais le chat pète très fort.  Frank n’a pas vu le chat et il dit “Beurk!  Je n’aime pas les filles qui pètent! Tu pues !” 
Il jette la glace sur la table et il va jouer au foot avec ses amis.  Martine  est fâchée, et elle jette le chat dans la poubelle.  Elle dit “Tu es un chat stupide!  Tu pètes dans les cours, et je n’aime pas ça. Maintenant le beau garçon me déteste ! Tchao!” 
Et elle va au cours de biologie.  Le chat pleure dans la poubelle.
Après la biologie Martine retourne à la cantine. Le chat est toujours là dans la poubelle. Il pleure et Martine lui dit : « Je regrette. Tu es mon copain. Excuse-moi. Tu veux aller à la maison ?  »
Pépé dit « oui » et il part avec Martine. Il continue à péter mais Martine n’abandonne pas son copain. Elle lui dit : « Tu seras toujours mon copain ! »
La moralité :
Un ami est un ami, même (even) un ami qui pète !
Fin



Wednesday, December 7, 2016

Cindy partie deux

Le vocabulaire de cette partie de l'histoire!


Qui est un vrai héros ? Pour moi c’est clair : un héros fait une action sans chercher de la gloire ou de l’argent. Cette personne agit (acts) parce que c’est dans l’intérêt d’une autre personne ou de la société. Cette personne fait une chose parce que c’est la bonne chose à faire. C’est une action bénévole et altruiste.
Un héros doit risquer quelque chose ? son argent ? sa vie ? Pas forcément. Je vais vous donner un exemple d’un acte bénévole et ‘héroïque.’
Deux fois dans ma vie j’ai connu des Cindy. Une fois quand j’ai joué dans le jardin avec une fille qui habitait à côté de moi et une autre quand j’avais 15 ans. J’étais élève dans le lycée Thomas Jefferson à Dallas. Le cours le plus difficile pour moi était la biologie. La prof était super stricte et pas très sympa avec les élèves. Elle aimait, je crois, rendre difficile la vie de ses élèves.
Un jour elle a annoncé un labo. Il s’agissait (avait à faire avec)  d’une dissection d’une grenouille (un petit animal vert avec des jambes longues). Il fallait (il était nécessaire de)  disséquer et noter l’intérieur de l’animal. Ma partenaire (choisie par ma prof) s’appelait Cindy H. Elle était placée avec moi parce que nos noms se terminaient en’ H’. Un hasard fortuné. 

Cindy était une cheerleader sur l’équipe varsity. Elle avait les cheveux longs, les yeux verts, et  un sourire charmant. Moi, j’avais eu (had had) juste une ‘copine’ dans ma vie (quand j’étais très jeune : l’autre Cindy) et je ne savais pas comment parler avec une fille, surtout une fille comme elle. Ma famille n’était pas riche, alors mes vêtements étaient pas très à la mode, mes lunettes très grosses, et moi je ne me trouvais pas beau ! J’avais juste un avantage : j’étais considéré le garçon le plus intelligent de la classe, alors si tu étais mon partenaire tu allais recevoir un ‘A’ sur le projet. Je ne sais pas si les rumeurs étaient vraies ou pas : je sais que je travaillais beaucoup et je faisais toujours les devoirs. J’avais juste des As sur mon carnet de notes.
Cette fois était différente : quand Mme Penry a mis la grenouille devant nous j’ai failli  m’évanouir.  La grenouille était dans un bocal transparent, morte mais qui semblait me sourire. J’ai pris le bocal, tourné la capsule pour ‘libérer’ la créature et moi je voulais mourir. J’ai dû être très pâle, ou vert comme la grenouille.
Ma partenaire, qui avait tout observé, m’a touché le bras et a demandé comment j’allais, si j’avais besoin d’aide. Je n’ai pas répondu à sa geste, j’ai continué à regarder droit devant moi. Après un bon moment elle m’a touché le bras encore une fois et elle a dit : « tu permets que moi, que je sois la personne qui touche la grenouille ? Tu peux prendre les notes, d’accord ? »
J’ai été très reconnaissant. Elle a procédé avec le labo avec une voix douce, me disant ce que je devais écrire. J’étais incapable de regarder la grenouille. J’ai fait juste ce qu’elle m’a dit de faire. A la fin du labo la prof a collectionné les feuilles et Cindy m’a dit ‘merci.’
Ce que j’ai trouvé ‘héroïque’ c’est que je sais qu’elle ne voulait pas toucher la grenouille, qu’étant une fille j’étais supposé être la personne ‘forte’ que rien ne troublait. Elle avait vu ma détresse et a fait un acte bénévole. Elle n’a jamais mentionné l’incident et je suis sûr qu’elle n’a rien dit à ses amis. Pas longtemps après elle m’a dit qu’elle voulait être ma copine. Je ne savais pas quoi dire.
Deux semaines plus tard j’ai eu un choc inattendu . Mon beau-père a annoncé qu’on déménageait en Floride et qu’on n’avait pas le temps pour les ‘au revoir’ à nos amis. J’ai perdu de contact avec Cindy #2 aussi mais je n’ai jamais oublié son acte ‘héroïque.’

1.     Pourquoi David n’avait pas beaucoup de confiance (confidence) avec les filles ?
2.     Pourquoi est-ce que David était un bon partenaire pour une activité de groupe ?
3.     Comment est-ce que l’action de Cindy était ‘héroïque’ ?
4.     Tu es plus similaire à David ou Cindy ? Pourquoi ?
5.     Est-ce que les deux Cindy avaient des similarités ou différences? Lesquelles ?


Tuesday, November 29, 2016

La Lettre: une petite histoire basée sur la chanson de Renan Luce...


Dans la chanson il y a un garçon. Il a des idées romantiques sur les filles. Un jour il reçoit une lettre. C’est une erreur : la lettre est pour une autre personne mais le garçon décide de lire la lettre. Il ouvre l’enveloppe et sort la feuille de papier et il commence à lire. Dans la lettre la fille dit qu’elle est très triste et veut mourir. Elle dit qu’elle va sauter d’une falaise (cliff) dimanche. Le garçon est captivé par les mots de la fille et il se dit (tells himself) qu’il va la sauver (save). Alors, dimanche il cherche la falaise. Quand il arrive il voit que la fille va avoir un bébé mais elle n’est pas mariée : c’est pourquoi elle est triste. Il prend (takes) la main de la fille et il lui dit qu’il veut être le papa de l’enfant si la fille l’accepte.
Tu peux dire avec les tirets?
La Lettre…
Dans la chanson  il y a un g____. Il ___ des idées romantiques s__ les filles. Un jour il reçoit une l____. C’est une erreur : la lettre est p___ une autre personne mais le garçon décide de l___ la lettre. Il ouvre l’enveloppe et s___ la feuille de papier et il c______ à lire. Dans la lettre la fille d__ qu’elle est très triste et v___ mourir. Elle dit qu’elle v__ sauter  d’une falaise (cliff) dimanche. Le garçon e___ captivé par les mots de la f___ et il se dit qu’il va la sauver .  A___, dimanche il cherche la falaise. Q____ il arrive il voit que la fille va avoir un bébé m___ elle n’est p___ mariée : c’est p____ elle est triste. Il prend la m___ de la fille et il lui dit qu’il veut ê___ le papa de l’enfant si la fille l’accepte.

Wednesday, November 9, 2016

La fille qui n'a pas d'amis (sur une chanson de Françoise Hardy)

La fille qui n’a pas d’amis partie deux
La fille dans l’histoire n’est pas heureuse parce qu’elle n’a pas d’amis! Quand elle regarde les couples à l’école marcher main dans la main elle est triste. Elle ne sait pas comment avoir un ou une amie. Parce qu’elle est musicienne quand elle retourne à la maison elle décide d’écrire une chanson pour parler de sa tristesse.
Elle ne sait pas que Monsieur Écureuil écoute à la fenêtre et qu’il veut être son ami. Il fait un bruit (noise) : «  o là là! »
Elle va à la fenêtre et elle regarde. Elle ne peut pas voir (see) l’animal parce qu’il est petit. 
Alors l’écureuil approche la fenêtre et il dit: « Je suis un écureuil mais je peux être ton ami! » La fille considère l’animal et dit: « Je préfère un ami humain et plus grand mais ça va aller. Tu ne peux pas entrer (come in) parce que mon père (father) va être fâché, mais tu peux être mon ami à l’école! Je peux te mettre (put) dans mon sac à dos et quand tu veux sortir tu peux me dire dans un texto! »

La fille seule et triste…
pense chanter et à son ma main dans mais fille suis écoute

Il y a une ___. Elle a dix-sept ans.  Elle va à Newman Smith ___ elle est invisible : une fille qui existe mais que personne ne voit(sees).  Elle regarde les gens ___ l’école : des couples qui marchent main dans la ___, et elle dit : « Je veux une personne dans ___ vie que je peux aimer ! Pourquoi est-ce que je n’ai personne ? C’est pourquoi je ne ___ pas heureuse (happy) »
Quand elle retourne ___ la maison (house) elle cherche un crayon ___ une feuille de papier. Elle écrit ce qu’elle sent(feels) dans __ cœur. Alors, elle cherche sa guitare et elle commence à ____ et la tristesse qu’elle a dans son cœur. Monsieur écureuil ____ à la fenêtre (window) et quand il entend (hears) la fille chanter il ____: « Je vais  être l’ami que cette fille cherche! »

Musique mercredi!!! :) Françoise Hardy :)
Apprenez les paroles de la chanson!
tu peux écrire les paroles de la chanson?
'tous les garçons et les filles de mon âge'

Friday, October 28, 2016

Tu peux mettre en ordre ces détails de l'histoire De Cindy et de David?


Image result for fille fantome
Vocabulaire sur Quizlet
L'histoire ici! 
Tu peux mettre en ordre ces détails de l'histoire?


Son père était mort, alors la famille consistait d’une mère et de quatre enfants.

Pour cette raison David passait beaucoup de temps seul.

La mère pleurait tout le temps parce que son mari lui manquait.

Elle s’occupait aussi d’un bébé, alors elle ne passait pas beaucoup de temps avec David.

David était un garçon de cinq ans qui habitait dans la ville de Charlotte, dans la Caroline du Nord.


Un jour quand il était sorti il a entendu une voix qui l’appelait.

La fille a dit que son nom était Cindy.

David a découvert qu’il pouvait sortir de la maison sans que sa mère le sache.

C’était une petite fille qui voulait jouer.


Ils jouaient à ‘maman et papa’ avec des poupées.

Il a commencé à la voir tous les jours.

Cindy est devenue une obsession pour David.

C’était une activité ‘dangereuse’ parce que si ses frères le avaient su, ils auraient frappé David.


Un jour sa mère a annoncé qu’elle allait se remarier et que la famille allait déménager.

Le jour après Cindy n’a pas répondu quand David l’a appelée.

Il est allé dire la nouvelle à Cindy. Elle a dit qu’elle allait partir aussi.

David a déclaré qu’il ne voulait pas partir parce que Cindy était sa seule amie et famille qui comptait.


Parce que Cindy ne répondait pas David est allé pour la première fois voir ses parents.

Ils ont commencé à pleurer et lui ont dit que Cindy était morte il y a cinquante ans.

Il a frappé à la porte et un vieux couple est venu répondre.

Il a demandé si Cindy pouvait sortir jouer.


Plus tard il a rencontré une fille qui l’a fait penser à Cindy, une fille qui est devenue son ‘amie.’

Quand il était adulte a payé beaucoup d’argent à un psy pour discuter cet événement de sa vie.

Parce qu’il ne voulait pas ‘perdre’ cette amie il lui a demandé de l’épouser.

Elle lui a dit qu’il avait beaucoup d’imagination, et que les fantômes n’existaient pas.

De toute façon (in any case) grâce à Cindy David a pu reconnaître un vrai amour, alors pour lui au moins, elle était et reste (remains) un souvenir spécial.

David n’a pas vraiment compris ce que le couple a dit mais il a gardé dans son cœur ce que le couple avait dit.


Questions pour l'histoire d'Halloween:
Page 1
1.     Pourquoi est-ce que la mère du garçon ne passait pas beaucoup de temps avec lui ?
2.     Pourquoi est-ce qu’elle pleurait tout le temps ?
3.     Comment est-ce que le garçon passait son temps ?
Page 2
4.     Qu’est-ce que David faisait pour que (so that) sa mère ne sache pas qu’il sortait de la maison ?
5.     Comment est-ce qu’il a connu (met) Cindy ?
Page 3
6.     Pourquoi est-ce que David n’a pas demandé la permission de sortir de la maison ?
7.     Comment est-ce que les deux enfants étaient similaires ?
8.     Qu’est-ce que David faisait avec la fille qui était un peu ‘embarassant’ si les frères savaient ?
Page 4
9.     Quelle était la nouvelle ‘fatale’ ?
10.                       Pourquoi est-ce que la mère de David était surprise ?
Page 5
11.                       Quelle était la réaction de Cindy aux nouvelles que David partait ?

12.                       Qu’est-ce que David a fait pour la première fois le jour où sa famille démenageait (was moving) ?
Page 6
13.                       Quelle était la nouvelle (news)  que le petit David ne comprenait pas ?

Page 7
14.                       Pour savoir s’il était fou (crazy) ou pas, qu’est-ce que l’adulte David a fait ?

15.                       Quelle leçon est-ce qu’il a appris à cause de l’épisode avec Cindy ?


16.                       Quel ‘cadeau’ (gift) est-ce que le souvenir de Cindy lui a donné ?
Quand j’avais cinq ans j’habitais dans la ville de Charlotte, dans la Caroline du Nord. Ma famille habitait dans une petite maison dans la rue Magnolia, numéro 505.
On était cinq dans la famille : j’avais deux frères aînés (older) et une petite sœur. Mes frères aînés jouaient ensemble et avaient la permission de sortir de la maison, c’est pour cela qu’ils  passaient le minimum de temps possible avec moi, leur petit frère. Ma sœur était juste un bébé, alors ma mère devait  s’occuper (take care of) d’elle. Il n’y avait pas de papa à la maison. Il était mort dans un accident de voiture juste avant la naissance (birth) de ma sœur ; c’est pourquoi ma mère pleurait (cried) souvent et ne faisait pas beaucoup attention à moi.
Seul, je passais les jours dans un monde imaginaire. Je n’allais pas à l’école mais je lisais tout le temps. Un car (bus) de la bibliothèque passait devant la maison et j’avais la permission de sélectionner des livres à lire. Si j’avais de la chance (luck) et ma sœur dormait, je lisais avec ma mère sur le sofa. Elle aimait m’écouter lire, je pense, mais si le livre parlait d’un papa de famille elle recommençait à pleurer, et moi je ne savais pas que faire. Je restais sur le sofa et je continuais à lire mais silencieusement. Quand ma mère se levait enfin pour s’occuper de ma sœur moi aussi je me levais et cherchais des choses (things) à faire.
Éventuellement j’ai découvert que ma mère ne remarquait pas (did not notice)  si je sortais de la maison pour explorer. Il fallait que j’ouvre et que je ferme la porte avec attention, mais si je faisais attention (paid attention/was careful) ma mère ignorait mes va et vient (comings and goings) fréquents.
Un jour je suis sorti de la maison et j’explorais les recoins (hidden corners) du jardin derrière la maison quand j’ai entendu (heard) une petite voix m’interpeller (call out to me) de l’autre côté de la barrière (fence) qui séparait notre maison de la maison à côté : « Hé, tu veux jouer ? » C’était une voix féminine. Mes frères m’avaient dit que les filles étaient horribles mais j’étais curieux. « Qui es-tu ? » j’ai appelé.
Elle a répondu qu’elle s’appelait Cindy, qu’elle était fille unique (only child) et qu’elle voulait jouer. Il fallait (it was necessary) que je traverse (cross/go over) la barrière pour aller dans son jardin. Je savais que ma mère refuserait la permission si je demandais alors je n’ai pas demandé la permission. J’étais seul et je voulais un ami, même une amie. J’avais marre (was fed up) de jouer seul.
J’ai grimpé (climbed) sur la barrière  et je suis tombé de l’autre côté. Devant moi il y avait une fille qui avait le même âge que moi, les cheveux bruns, les yeux bruns, la peau (skin) un peu bronzée, juste comme moi. Elle semblait être une petite version de moi mais en fille : elle adorait lire, imaginer des histoires, courir, regarder les nuages (clouds) pendant (during/for) des heures.
Bientôt (soon) je sortais de la maison aussi vite (quickly) que possible quand ma mère était occupée. Cindy devenait (became) mon obsession : une personne qui semblait (seemed) être là chaque fois (each time) que j’appelais son nom. On passait des jours entiers à parler et jouer. J’ai même (even) appris à jouer des jeux (games) de fille, avec des poupées (dolls) où je prétendais être le papa et elle était la maman et nous avions des enfants. Une chose curieuse : quand je disais ‘au revoir’ à Cindy et je retournais chez moi elle ne retournait jamais à sa maison : elle allait dans la direction opposée. J’imaginais qu’elle cherchait ses jouets (toys)  ou allait jouer seule.
Bien sûr (of course) je ne disais jamais rien (never anything) de tout cela à mes frères ou ma mère. C’était mon secret. J’avais une amie et j’étais content, plus content que je n’avais jamais été. (I had ever been)
Un jour fatal ma mère a annoncé une nouvelle qui allait changer ma vie à tout jamais. Elle a dit qu’elle allait se remarier, qu’on allait avoir un nouveau papa, et pour cela on allait changer de maison pour aller habiter en Floride. Tu ne peux pas imaginer mon chagrin (sadness).  J’ai commencé à pleurer. J’ai dit que mes amis allaient me manquer (I was going to miss my friends) et que jamais j’aurais (never would I have) d’aussi bons amis. Ma mère m’a regardé étrangement. « Mais David, tu n’as pas d’amis ici ! » elle a dit, surprise. J’ai crié : « Oui, j’ai une amie, elle s’appelle Cindy et je joue avec elle tous les jours ! Elle est ma famille pas vous ! » Mes frères ont ri et se sont moqués de moi. « David a une copine ! David a une copine ! »
Le jour après, je suis allé annoncer la nouvelle à Cindy. On a parlé, on a pleuré : ‘je ne veux pas que tu partes ! » Elle répétait.  « Moi je m’en vais (am going away) aussi alors, si tu pars je pars aussi. Et sur ça, elle est partie dans le coin (corner) du jardin où elle allait toujours quand je partais.
Le dernier jour les déménageurs (movers) débarrassait la maison de nos possessions, j’ai grimpé une dernière fois sur  la barrière de la maison. J’ai appelé pour Cindy mais pour la première fois elle n’est pas sortie. Où était-elle ??? Je voulais la voir une dernière fois.
J’ai remonté la barrière. J’ai traversé (crossed through) la maison et je suis allé pour la première fois à la porte de la maison de Cindy. J’ai sonné la cloche (rang the bell) et j’ai attendu. Finalement un vieux (old) couple est arrivé à la porte. Quand ils ont ouvert la porte j’ai dit : « Cindy peut sortir jouer ? » Les vieillards (old people) se sont regardés d’une manière bizarre. « Cindy ? » ils ont répondu. « Tu veux jouer avec Cindy ? »
J’ai dit « oui, je suis son ami David. Elle est mon amie. Nous, on joue ensemble tout le temps. Je vais partir mais je veux lui dire au revoir. »
La femme a commencé à pleurer. Elle ne pouvait pas parler. L’homme a tourné vers moi. Sa voix (voice) tremblait. « Cindy était notre fille,  il a déclaré. Elle est morte il y a cinquante ans (50 years ago) d’une fièvre (fever). A l’époque (at the time) on a demandé la permission de l’enterrer (bury her) derrière la maison, dans le coin du jardin. On n’a jamais eu (we never had) un autre enfant. Ça nous a cassé (broke) le cœur. »
Je ne comprenais pas. Cindy était mon amie. Elle me comprenait. Elle était une fille mais elle était une personne avec qui je me sentais (felt) bien.
J’ai passé un bon moment devant la porte à contempler ces deux personnes âgés. Ma mère a appelé : il était temps de partir.
Depuis j’ai souvent pensé à ces événements de ma jeunesse (youth). Qu’est-ce que cela signifiait ? J’ai même parlé avec une psychiatre qui a dit que sans doute (with a doubt) il s’agissait (it had to do with) de mon imagination d’enfant, que les fantômes n’existent pas.
Pour moi cela reste (it remains) un souvenir très fort. J’ai appris que c’était possible à être un ami d’une fille, un vrai ami, un copain. J’ai appris qu’une fille pouvait comprendre un garçon si elle voulait, et qu’un garçon pouvait comprendre une fille aussi.
 Des années plus tard, à l’âge de 19 ans j’étais un junior à l’université. Une fille a tourné sa tête en classe et m’a regardé. J’ai vu dans ses yeux quelque chose de familier. Une invitation à être un ami. ET oui, je suis devenu ami avec cette fille, un ami pas juste un copain. Quand je devais graduer de l’uni je ne voulais pas dire ‘au revoir’ alors j’ai invité la fille à m’épouser, de m’accompagner dans la vie.
Grâce à Cindy je savais reconnaître l’amitié féminine et je savais que c’était précieux. Maintenant je ne ‘joue’ pas à être un papa, je suis un père de famille avec une  femme qui est mon amie. 
Quand j’avais cinq ans j’habitais dans la ville de Charlotte, dans la Caroline du Nord. Ma famille habitait dans une petite maison dans la rue Magnolia, numéro 505.
On était cinq dans la famille : j’avais deux frères aînés (older) et une petite sœur. Mes frères aînés jouaient ensemble et avaient la permission de sortir de la maison, c’est pour cela qu’ils  passaient le minimum de temps possible avec moi, leur petit frère. Ma sœur était juste un bébé, alors ma mère devait  s’occuper (take care of) d’elle. Il n’y avait pas de papa à la maison. Il était mort dans un accident de voiture juste avant la naissance (birth) de ma sœur ; c’est pourquoi ma mère pleurait (cried) souvent et ne faisait pas beaucoup attention à moi.
Seul, je passais les jours dans un monde imaginaire. Je n’allais pas à l’école mais je lisais tout le temps. Un car (bus) de la bibliothèque passait devant la maison et j’avais la permission de sélectionner des livres à lire. Si j’avais de la chance (luck) et ma sœur dormait, je lisais avec ma mère sur le sofa. Elle aimait m’écouter lire, je pense, mais si le livre parlait d’un papa de famille elle recommençait à pleurer, et moi je ne savais pas que faire. Je restais sur le sofa et je continuais à lire mais silencieusement. Quand ma mère se levait enfin pour s’occuper de ma sœur moi aussi je me levais et cherchais des choses (things) à faire.
Éventuellement j’ai découvert que ma mère ne remarquait pas (did not notice)  si je sortais de la maison pour explorer. Il fallait que j’ouvre et que je ferme la porte avec attention, mais si je faisais attention (paid attention/was careful) ma mère ignorait mes va et vient (comings and goings) fréquents.
Un jour je suis sorti de la maison et j’explorais les recoins (hidden corners) du jardin derrière la maison quand j’ai entendu (heard) une petite voix m’interpeller (call out to me) de l’autre côté de la barrière (fence) qui séparait notre maison de la maison à côté : « Hé, tu veux jouer ? » C’était une voix féminine. Mes frères m’avaient dit que les filles étaient horribles mais j’étais curieux. « Qui es-tu ? » j’ai appelé.
Elle a répondu qu’elle s’appelait Cindy, qu’elle était fille unique (only child) et qu’elle voulait jouer. Il fallait (it was necessary) que je traverse (cross/go over) la barrière pour aller dans son jardin. Je savais que ma mère refuserait la permission si je demandais alors je n’ai pas demandé la permission. J’étais seul et je voulais un ami, même une amie. J’avais marre (was fed up) de jouer seul.
J’ai grimpé (climbed) sur la barrière  et je suis tombé de l’autre côté. Devant moi il y avait une fille qui avait le même âge que moi, les cheveux bruns, les yeux bruns, la peau (skin) un peu bronzée, juste comme moi. Elle semblait être une petite version de moi mais en fille : elle adorait lire, imaginer des histoires, courir, regarder les nuages (clouds) pendant (during/for) des heures.
Bientôt (soon) je sortais de la maison aussi vite (quickly) que possible quand ma mère était occupée. Cindy devenait (became) mon obsession : une personne qui semblait (seemed) être là chaque fois (each time) que j’appelais son nom. On passait des jours entiers à parler et jouer. J’ai même (even) appris à jouer des jeux (games) de fille, avec des poupées (dolls) où je prétendais être le papa et elle était la maman et nous avions des enfants. Une chose curieuse : quand je disais ‘au revoir’ à Cindy et je retournais chez moi elle ne retournait jamais à sa maison : elle allait dans la direction opposée. J’imaginais qu’elle cherchait ses jouets (toys)  ou allait jouer seule.
Bien sûr (of course) je ne disais jamais rien (never anything) de tout cela à mes frères ou ma mère. C’était mon secret. J’avais une amie et j’étais content, plus content que je n’avais jamais été. (I had ever been)
Un jour fatal ma mère a annoncé une nouvelle qui allait changer ma vie à tout jamais. Elle a dit qu’elle allait se remarier, qu’on allait avoir un nouveau papa, et pour cela on allait changer de maison pour aller habiter en Floride. Tu ne peux pas imaginer mon chagrin (sadness).  J’ai commencé à pleurer. J’ai dit que mes amis allaient me manquer (I was going to miss my friends) et que jamais j’aurais (never would I have) d’aussi bons amis. Ma mère m’a regardé étrangement. « Mais David, tu n’as pas d’amis ici ! » elle a dit, surprise. J’ai crié : « Oui, j’ai une amie, elle s’appelle Cindy et je joue avec elle tous les jours ! Elle est ma famille pas vous ! » Mes frères ont ri et se sont moqués de moi. « David a une copine ! David a une copine ! »
Le jour après, je suis allé annoncer la nouvelle à Cindy. On a parlé, on a pleuré : ‘je ne veux pas que tu partes ! » Elle répétait.  « Moi je m’en vais (am going away) aussi alors, si tu pars je pars aussi. Et sur ça, elle est partie dans le coin (corner) du jardin où elle allait toujours quand je partais.
Le dernier jour les déménageurs (movers) débarrassait la maison de nos possessions, j’ai grimpé une dernière fois sur  la barrière de la maison. J’ai appelé pour Cindy mais pour la première fois elle n’est pas sortie. Où était-elle ??? Je voulais la voir une dernière fois.
J’ai remonté la barrière. J’ai traversé (crossed through) la maison et je suis allé pour la première fois à la porte de la maison de Cindy. J’ai sonné la cloche (rang the bell) et j’ai attendu. Finalement un vieux (old) couple est arrivé à la porte. Quand ils ont ouvert la porte j’ai dit : « Cindy peut sortir jouer ? » Les vieillards (old people) se sont regardés d’une manière bizarre. « Cindy ? » ils ont répondu. « Tu veux jouer avec Cindy ? »
J’ai dit « oui, je suis son ami David. Elle est mon amie. Nous, on joue ensemble tout le temps. Je vais partir mais je veux lui dire au revoir. »
La femme a commencé à pleurer. Elle ne pouvait pas parler. L’homme a tourné vers moi. Sa voix (voice) tremblait. « Cindy était notre fille,  il a déclaré. Elle est morte il y a cinquante ans (50 years ago) d’une fièvre (fever). A l’époque (at the time) on a demandé la permission de l’enterrer (bury her) derrière la maison, dans le coin du jardin. On n’a jamais eu (we never had) un autre enfant. Ça nous a cassé (broke) le cœur. »
Je ne comprenais pas. Cindy était mon amie. Elle me comprenait. Elle était une fille mais elle était une personne avec qui je me sentais (felt) bien.
J’ai passé un bon moment devant la porte à contempler ces deux personnes âgés. Ma mère a appelé : il était temps de partir.
Depuis j’ai souvent pensé à ces événements de ma jeunesse (youth). Qu’est-ce que cela signifiait ? J’ai même parlé avec une psychiatre qui a dit que sans doute (with a doubt) il s’agissait (it had to do with) de mon imagination d’enfant, que les fantômes n’existent pas.
Pour moi cela reste (it remains) un souvenir très fort. J’ai appris que c’était possible à être un ami d’une fille, un vrai ami, un copain. J’ai appris qu’une fille pouvait comprendre un garçon si elle voulait, et qu’un garçon pouvait comprendre une fille aussi.
 Des années plus tard, à l’âge de 19 ans j’étais un junior à l’université. Une fille a tourné sa tête en classe et m’a regardé. J’ai vu dans ses yeux quelque chose de familier. Une invitation à être un ami. ET oui, je suis devenu ami avec cette fille, un ami pas juste un copain. Quand je devais graduer de l’uni je ne voulais pas dire ‘au revoir’ alors j’ai invité la fille à m’épouser, de m’accompagner dans la vie.

Grâce à Cindy je savais reconnaître l’amitié féminine et je savais que c’était précieux. Maintenant je ne ‘joue’ pas à être un papa, je suis un père de famille avec une  femme qui est mon amie. 
Quand j’avais cinq ans j’habitais dans la ville de Charlotte, dans la Caroline du Nord. Ma famille habitait dans une petite maison dans la rue Magnolia, numéro 505.
On était cinq dans la famille : j’avais deux frères aînés (older) et une petite sœur. Mes frères aînés jouaient ensemble et avaient la permission de sortir de la maison, c’est pour cela qu’ils  passaient le minimum de temps possible avec moi, leur petit frère. Ma sœur était juste un bébé, alors ma mère devait  s’occuper (take care of) d’elle. Il n’y avait pas de papa à la maison. Il était mort dans un accident de voiture juste avant la naissance (birth) de ma sœur ; c’est pourquoi ma mère pleurait (cried) souvent et ne faisait pas beaucoup attention à moi.
Seul, je passais les jours dans un monde imaginaire. Je n’allais pas à l’école mais je lisais tout le temps. Un car (bus) de la bibliothèque passait devant la maison et j’avais la permission de sélectionner des livres à lire. Si j’avais de la chance (luck) et ma sœur dormait, je lisais avec ma mère sur le sofa. Elle aimait m’écouter lire, je pense, mais si le livre parlait d’un papa de famille elle recommençait à pleurer, et moi je ne savais pas que faire. Je restais sur le sofa et je continuais à lire mais silencieusement. Quand ma mère se levait enfin pour s’occuper de ma sœur moi aussi je me levais et cherchais des choses (things) à faire.
Éventuellement j’ai découvert que ma mère ne remarquait pas (did not notice)  si je sortais de la maison pour explorer. Il fallait que j’ouvre et que je ferme la porte avec attention, mais si je faisais attention (paid attention/was careful) ma mère ignorait mes va et vient (comings and goings) fréquents.
Un jour je suis sorti de la maison et j’explorais les recoins (hidden corners) du jardin derrière la maison quand j’ai entendu (heard) une petite voix m’interpeller (call out to me) de l’autre côté de la barrière (fence) qui séparait notre maison de la maison à côté : « Hé, tu veux jouer ? » C’était une voix féminine. Mes frères m’avaient dit que les filles étaient horribles mais j’étais curieux. « Qui es-tu ? » j’ai appelé.
Elle a répondu qu’elle s’appelait Cindy, qu’elle était fille unique (only child) et qu’elle voulait jouer. Il fallait (it was necessary) que je traverse (cross/go over) la barrière pour aller dans son jardin. Je savais que ma mère refuserait la permission si je demandais alors je n’ai pas demandé la permission. J’étais seul et je voulais un ami, même une amie. J’avais marre (was fed up) de jouer seul.
J’ai grimpé (climbed) sur la barrière  et je suis tombé de l’autre côté. Devant moi il y avait une fille qui avait le même âge que moi, les cheveux bruns, les yeux bruns, la peau (skin) un peu bronzée, juste comme moi. Elle semblait être une petite version de moi mais en fille : elle adorait lire, imaginer des histoires, courir, regarder les nuages (clouds) pendant (during/for) des heures.
Bientôt (soon) je sortais de la maison aussi vite (quickly) que possible quand ma mère était occupée. Cindy devenait (became) mon obsession : une personne qui semblait (seemed) être là chaque fois (each time) que j’appelais son nom. On passait des jours entiers à parler et jouer. J’ai même (even) appris à jouer des jeux (games) de fille, avec des poupées (dolls) où je prétendais être le papa et elle était la maman et nous avions des enfants. Une chose curieuse : quand je disais ‘au revoir’ à Cindy et je retournais chez moi elle ne retournait jamais à sa maison : elle allait dans la direction opposée. J’imaginais qu’elle cherchait ses jouets (toys)  ou allait jouer seule.
Bien sûr (of course) je ne disais jamais rien (never anything) de tout cela à mes frères ou ma mère. C’était mon secret. J’avais une amie et j’étais content, plus content que je n’avais jamais été. (I had ever been)
Un jour fatal ma mère a annoncé une nouvelle qui allait changer ma vie à tout jamais. Elle a dit qu’elle allait se remarier, qu’on allait avoir un nouveau papa, et pour cela on allait changer de maison pour aller habiter en Floride. Tu ne peux pas imaginer mon chagrin (sadness).  J’ai commencé à pleurer. J’ai dit que mes amis allaient me manquer (I was going to miss my friends) et que jamais j’aurais (never would I have) d’aussi bons amis. Ma mère m’a regardé étrangement. « Mais David, tu n’as pas d’amis ici ! » elle a dit, surprise. J’ai crié : « Oui, j’ai une amie, elle s’appelle Cindy et je joue avec elle tous les jours ! Elle est ma famille pas vous ! » Mes frères ont ri et se sont moqués de moi. « David a une copine ! David a une copine ! »
Le jour après, je suis allé annoncer la nouvelle à Cindy. On a parlé, on a pleuré : ‘je ne veux pas que tu partes ! » Elle répétait.  « Moi je m’en vais (am going away) aussi alors, si tu pars je pars aussi. Et sur ça, elle est partie dans le coin (corner) du jardin où elle allait toujours quand je partais.
Le dernier jour les déménageurs (movers) débarrassait la maison de nos possessions, j’ai grimpé une dernière fois sur  la barrière de la maison. J’ai appelé pour Cindy mais pour la première fois elle n’est pas sortie. Où était-elle ??? Je voulais la voir une dernière fois.
J’ai remonté la barrière. J’ai traversé (crossed through) la maison et je suis allé pour la première fois à la porte de la maison de Cindy. J’ai sonné la cloche (rang the bell) et j’ai attendu. Finalement un vieux (old) couple est arrivé à la porte. Quand ils ont ouvert la porte j’ai dit : « Cindy peut sortir jouer ? » Les vieillards (old people) se sont regardés d’une manière bizarre. « Cindy ? » ils ont répondu. « Tu veux jouer avec Cindy ? »
J’ai dit « oui, je suis son ami David. Elle est mon amie. Nous, on joue ensemble tout le temps. Je vais partir mais je veux lui dire au revoir. »
La femme a commencé à pleurer. Elle ne pouvait pas parler. L’homme a tourné vers moi. Sa voix (voice) tremblait. « Cindy était notre fille,  il a déclaré. Elle est morte il y a cinquante ans (50 years ago) d’une fièvre (fever). A l’époque (at the time) on a demandé la permission de l’enterrer (bury her) derrière la maison, dans le coin du jardin. On n’a jamais eu (we never had) un autre enfant. Ça nous a cassé (broke) le cœur. »
Je ne comprenais pas. Cindy était mon amie. Elle me comprenait. Elle était une fille mais elle était une personne avec qui je me sentais (felt) bien.
J’ai passé un bon moment devant la porte à contempler ces deux personnes âgés. Ma mère a appelé : il était temps de partir.
Depuis j’ai souvent pensé à ces événements de ma jeunesse (youth). Qu’est-ce que cela signifiait ? J’ai même parlé avec une psychiatre qui a dit que sans doute (with a doubt) il s’agissait (it had to do with) de mon imagination d’enfant, que les fantômes n’existent pas.
Pour moi cela reste (it remains) un souvenir très fort. J’ai appris que c’était possible à être un ami d’une fille, un vrai ami, un copain. J’ai appris qu’une fille pouvait comprendre un garçon si elle voulait, et qu’un garçon pouvait comprendre une fille aussi.
 Des années plus tard, à l’âge de 19 ans j’étais un junior à l’université. Une fille a tourné sa tête en classe et m’a regardé. J’ai vu dans ses yeux quelque chose de familier. Une invitation à être un ami. ET oui, je suis devenu ami avec cette fille, un ami pas juste un copain. Quand je devais graduer de l’uni je ne voulais pas dire ‘au revoir’ alors j’ai invité la fille à m’épouser, de m’accompagner dans la vie.

Grâce à Cindy je savais reconnaître l’amitié féminine et je savais que c’était précieux. Maintenant je ne ‘joue’ pas à être un papa, je suis un père de famille avec une  femme qui est mon amie. 


Page 1
1.     Pourquoi est-ce que la mère du garçon ne passait pas beaucoup de temps avec lui ?
2.     Pourquoi est-ce qu’elle pleurait tout le temps ?
3.     Comment est-ce que le garçon passait son temps ?
Page 2
4.     Qu’est-ce que David faisait pour que (so that) sa mère ne sache pas qu’il sortait de la maison ?
5.     Comment est-ce qu’il a connu (met) Cindy ?
Page 3
6.     Pourquoi est-ce que David n’a pas demandé la permission de sortir de la maison ?
7.     Comment est-ce que les deux enfants étaient similaires ?
8.     Qu’est-ce que David faisait avec la fille qui était un peu ‘embarassant’ si les frères savaient ?
Page 4
9.     Quelle était la nouvelle ‘fatale’ ?
10.                       Pourquoi est-ce que la mère de David était surprise ?
Page 5
11.                       Quelle était la réaction de Cindy aux nouvelles que David partait ?

12.                       Qu’est-ce que David a fait pour la première fois le jour où sa famille démenageait (was moving) ?
Page 6
13.                       Quelle était la nouvelle (news)  que le petit David ne comprenait pas ?

Page 7
14.                       Pour savoir s’il était fou (crazy) ou pas, qu’est-ce que l’adulte David a fait ?

15.                       Quelle leçon est-ce qu’il a appris à cause de l’épisode avec Cindy ?

16.                       Quel ‘cadeau’ (gift) est-ce que le souvenir de Cindy lui a donné ?


Tu peux mettre en ordre ces détails de l'histoire?



Son père était mort, alors la famille consistait d’une mère et de quatre enfants.

Pour cette raison David passait beaucoup de temps seul.

La mère pleurait tout le temps parce que son mari lui manquait.

Elle s’occupait aussi d’un bébé, alors elle ne passait pas beaucoup de temps avec David.

David était un garçon de cinq ans qui habitait dans la ville de Charlotte, dans la Caroline du Nord.


Un jour quand il était sorti il a entendu une voix qui l’appelait.

La fille a dit que son nom était Cindy.

David a découvert qu’il pouvait sortir de la maison sans que sa mère le sache.

C’était une petite fille qui voulait jouer.


Ils jouaient à ‘maman et papa’ avec des poupées.

Il a commencé à la voir tous les jours.

Cindy est devenue une obsession pour David.

C’était une activité ‘dangereuse’ parce que si ses frères le avaient su, ils auraient frappé David.


Un jour sa mère a annoncé qu’elle allait se remarier et que la famille allait déménager.

Le jour après Cindy n’a pas répondu quand David l’a appelée.

Il est allé dire la nouvelle à Cindy. Elle a dit qu’elle allait partir aussi.

David a déclaré qu’il ne voulait pas partir parce que Cindy était sa seule amie et famille qui comptait.


Parce que Cindy ne répondait pas David est allé pour la première fois voir ses parents.

Ils ont commencé à pleurer et lui ont dit que Cindy était morte il y a cinquante ans.

Il a frappé à la porte et un vieux couple est venu répondre.

Il a demandé si Cindy pouvait sortir jouer.


Plus tard il a rencontré une fille qui l’a fait penser à Cindy, une fille qui est devenue son ‘amie.’

Quand il était adulte a payé beaucoup d’argent à un psy pour discuter cet événement de sa vie.

Parce qu’il ne voulait pas ‘perdre’ cette amie il lui a demandé de l’épouser.

Elle lui a dit qu’il avait beaucoup d’imagination, et que les fantômes n’existaient pas.

De toute façon (in any case) grâce à Cindy David a pu reconnaître un vrai amour, alors pour lui au moins, elle était et reste (remains) un souvenir spécial.

David n’a pas vraiment compris ce que le couple a dit mais il a gardé dans son cœur ce que le couple avait dit.


Questions pour l'histoire d'Halloween:
Page 1
1.     Pourquoi est-ce que la mère du garçon ne passait pas beaucoup de temps avec lui ?
2.     Pourquoi est-ce qu’elle pleurait tout le temps ?
3.     Comment est-ce que le garçon passait son temps ?
Page 2
4.     Qu’est-ce que David faisait pour que (so that) sa mère ne sache pas qu’il sortait de la maison ?
5.     Comment est-ce qu’il a connu (met) Cindy ?
Page 3
6.     Pourquoi est-ce que David n’a pas demandé la permission de sortir de la maison ?
7.     Comment est-ce que les deux enfants étaient similaires ?
8.     Qu’est-ce que David faisait avec la fille qui était un peu ‘embarassant’ si les frères savaient ?
Page 4
9.     Quelle était la nouvelle ‘fatale’ ?
10.                       Pourquoi est-ce que la mère de David était surprise ?
Page 5
11.                       Quelle était la réaction de Cindy aux nouvelles que David partait ?

12.                       Qu’est-ce que David a fait pour la première fois le jour où sa famille démenageait (was moving) ?
Page 6
13.                       Quelle était la nouvelle (news)  que le petit David ne comprenait pas ?

Page 7
14.                       Pour savoir s’il était fou (crazy) ou pas, qu’est-ce que l’adulte David a fait ?

15.                       Quelle leçon est-ce qu’il a appris à cause de l’épisode avec Cindy ?

16.                       Quel ‘cadeau’ (gift) est-ce que le souvenir de Cindy lui a donné ?