Friday, October 28, 2016

Tu peux mettre en ordre ces détails de l'histoire De Cindy et de David?


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Vocabulaire sur Quizlet
L'histoire ici! 
Tu peux mettre en ordre ces détails de l'histoire?


Son père était mort, alors la famille consistait d’une mère et de quatre enfants.

Pour cette raison David passait beaucoup de temps seul.

La mère pleurait tout le temps parce que son mari lui manquait.

Elle s’occupait aussi d’un bébé, alors elle ne passait pas beaucoup de temps avec David.

David était un garçon de cinq ans qui habitait dans la ville de Charlotte, dans la Caroline du Nord.


Un jour quand il était sorti il a entendu une voix qui l’appelait.

La fille a dit que son nom était Cindy.

David a découvert qu’il pouvait sortir de la maison sans que sa mère le sache.

C’était une petite fille qui voulait jouer.


Ils jouaient à ‘maman et papa’ avec des poupées.

Il a commencé à la voir tous les jours.

Cindy est devenue une obsession pour David.

C’était une activité ‘dangereuse’ parce que si ses frères le avaient su, ils auraient frappé David.


Un jour sa mère a annoncé qu’elle allait se remarier et que la famille allait déménager.

Le jour après Cindy n’a pas répondu quand David l’a appelée.

Il est allé dire la nouvelle à Cindy. Elle a dit qu’elle allait partir aussi.

David a déclaré qu’il ne voulait pas partir parce que Cindy était sa seule amie et famille qui comptait.


Parce que Cindy ne répondait pas David est allé pour la première fois voir ses parents.

Ils ont commencé à pleurer et lui ont dit que Cindy était morte il y a cinquante ans.

Il a frappé à la porte et un vieux couple est venu répondre.

Il a demandé si Cindy pouvait sortir jouer.


Plus tard il a rencontré une fille qui l’a fait penser à Cindy, une fille qui est devenue son ‘amie.’

Quand il était adulte a payé beaucoup d’argent à un psy pour discuter cet événement de sa vie.

Parce qu’il ne voulait pas ‘perdre’ cette amie il lui a demandé de l’épouser.

Elle lui a dit qu’il avait beaucoup d’imagination, et que les fantômes n’existaient pas.

De toute façon (in any case) grâce à Cindy David a pu reconnaître un vrai amour, alors pour lui au moins, elle était et reste (remains) un souvenir spécial.

David n’a pas vraiment compris ce que le couple a dit mais il a gardé dans son cœur ce que le couple avait dit.


Questions pour l'histoire d'Halloween:
Page 1
1.     Pourquoi est-ce que la mère du garçon ne passait pas beaucoup de temps avec lui ?
2.     Pourquoi est-ce qu’elle pleurait tout le temps ?
3.     Comment est-ce que le garçon passait son temps ?
Page 2
4.     Qu’est-ce que David faisait pour que (so that) sa mère ne sache pas qu’il sortait de la maison ?
5.     Comment est-ce qu’il a connu (met) Cindy ?
Page 3
6.     Pourquoi est-ce que David n’a pas demandé la permission de sortir de la maison ?
7.     Comment est-ce que les deux enfants étaient similaires ?
8.     Qu’est-ce que David faisait avec la fille qui était un peu ‘embarassant’ si les frères savaient ?
Page 4
9.     Quelle était la nouvelle ‘fatale’ ?
10.                       Pourquoi est-ce que la mère de David était surprise ?
Page 5
11.                       Quelle était la réaction de Cindy aux nouvelles que David partait ?

12.                       Qu’est-ce que David a fait pour la première fois le jour où sa famille démenageait (was moving) ?
Page 6
13.                       Quelle était la nouvelle (news)  que le petit David ne comprenait pas ?

Page 7
14.                       Pour savoir s’il était fou (crazy) ou pas, qu’est-ce que l’adulte David a fait ?

15.                       Quelle leçon est-ce qu’il a appris à cause de l’épisode avec Cindy ?


16.                       Quel ‘cadeau’ (gift) est-ce que le souvenir de Cindy lui a donné ?
Quand j’avais cinq ans j’habitais dans la ville de Charlotte, dans la Caroline du Nord. Ma famille habitait dans une petite maison dans la rue Magnolia, numéro 505.
On était cinq dans la famille : j’avais deux frères aînés (older) et une petite sœur. Mes frères aînés jouaient ensemble et avaient la permission de sortir de la maison, c’est pour cela qu’ils  passaient le minimum de temps possible avec moi, leur petit frère. Ma sœur était juste un bébé, alors ma mère devait  s’occuper (take care of) d’elle. Il n’y avait pas de papa à la maison. Il était mort dans un accident de voiture juste avant la naissance (birth) de ma sœur ; c’est pourquoi ma mère pleurait (cried) souvent et ne faisait pas beaucoup attention à moi.
Seul, je passais les jours dans un monde imaginaire. Je n’allais pas à l’école mais je lisais tout le temps. Un car (bus) de la bibliothèque passait devant la maison et j’avais la permission de sélectionner des livres à lire. Si j’avais de la chance (luck) et ma sœur dormait, je lisais avec ma mère sur le sofa. Elle aimait m’écouter lire, je pense, mais si le livre parlait d’un papa de famille elle recommençait à pleurer, et moi je ne savais pas que faire. Je restais sur le sofa et je continuais à lire mais silencieusement. Quand ma mère se levait enfin pour s’occuper de ma sœur moi aussi je me levais et cherchais des choses (things) à faire.
Éventuellement j’ai découvert que ma mère ne remarquait pas (did not notice)  si je sortais de la maison pour explorer. Il fallait que j’ouvre et que je ferme la porte avec attention, mais si je faisais attention (paid attention/was careful) ma mère ignorait mes va et vient (comings and goings) fréquents.
Un jour je suis sorti de la maison et j’explorais les recoins (hidden corners) du jardin derrière la maison quand j’ai entendu (heard) une petite voix m’interpeller (call out to me) de l’autre côté de la barrière (fence) qui séparait notre maison de la maison à côté : « Hé, tu veux jouer ? » C’était une voix féminine. Mes frères m’avaient dit que les filles étaient horribles mais j’étais curieux. « Qui es-tu ? » j’ai appelé.
Elle a répondu qu’elle s’appelait Cindy, qu’elle était fille unique (only child) et qu’elle voulait jouer. Il fallait (it was necessary) que je traverse (cross/go over) la barrière pour aller dans son jardin. Je savais que ma mère refuserait la permission si je demandais alors je n’ai pas demandé la permission. J’étais seul et je voulais un ami, même une amie. J’avais marre (was fed up) de jouer seul.
J’ai grimpé (climbed) sur la barrière  et je suis tombé de l’autre côté. Devant moi il y avait une fille qui avait le même âge que moi, les cheveux bruns, les yeux bruns, la peau (skin) un peu bronzée, juste comme moi. Elle semblait être une petite version de moi mais en fille : elle adorait lire, imaginer des histoires, courir, regarder les nuages (clouds) pendant (during/for) des heures.
Bientôt (soon) je sortais de la maison aussi vite (quickly) que possible quand ma mère était occupée. Cindy devenait (became) mon obsession : une personne qui semblait (seemed) être là chaque fois (each time) que j’appelais son nom. On passait des jours entiers à parler et jouer. J’ai même (even) appris à jouer des jeux (games) de fille, avec des poupées (dolls) où je prétendais être le papa et elle était la maman et nous avions des enfants. Une chose curieuse : quand je disais ‘au revoir’ à Cindy et je retournais chez moi elle ne retournait jamais à sa maison : elle allait dans la direction opposée. J’imaginais qu’elle cherchait ses jouets (toys)  ou allait jouer seule.
Bien sûr (of course) je ne disais jamais rien (never anything) de tout cela à mes frères ou ma mère. C’était mon secret. J’avais une amie et j’étais content, plus content que je n’avais jamais été. (I had ever been)
Un jour fatal ma mère a annoncé une nouvelle qui allait changer ma vie à tout jamais. Elle a dit qu’elle allait se remarier, qu’on allait avoir un nouveau papa, et pour cela on allait changer de maison pour aller habiter en Floride. Tu ne peux pas imaginer mon chagrin (sadness).  J’ai commencé à pleurer. J’ai dit que mes amis allaient me manquer (I was going to miss my friends) et que jamais j’aurais (never would I have) d’aussi bons amis. Ma mère m’a regardé étrangement. « Mais David, tu n’as pas d’amis ici ! » elle a dit, surprise. J’ai crié : « Oui, j’ai une amie, elle s’appelle Cindy et je joue avec elle tous les jours ! Elle est ma famille pas vous ! » Mes frères ont ri et se sont moqués de moi. « David a une copine ! David a une copine ! »
Le jour après, je suis allé annoncer la nouvelle à Cindy. On a parlé, on a pleuré : ‘je ne veux pas que tu partes ! » Elle répétait.  « Moi je m’en vais (am going away) aussi alors, si tu pars je pars aussi. Et sur ça, elle est partie dans le coin (corner) du jardin où elle allait toujours quand je partais.
Le dernier jour les déménageurs (movers) débarrassait la maison de nos possessions, j’ai grimpé une dernière fois sur  la barrière de la maison. J’ai appelé pour Cindy mais pour la première fois elle n’est pas sortie. Où était-elle ??? Je voulais la voir une dernière fois.
J’ai remonté la barrière. J’ai traversé (crossed through) la maison et je suis allé pour la première fois à la porte de la maison de Cindy. J’ai sonné la cloche (rang the bell) et j’ai attendu. Finalement un vieux (old) couple est arrivé à la porte. Quand ils ont ouvert la porte j’ai dit : « Cindy peut sortir jouer ? » Les vieillards (old people) se sont regardés d’une manière bizarre. « Cindy ? » ils ont répondu. « Tu veux jouer avec Cindy ? »
J’ai dit « oui, je suis son ami David. Elle est mon amie. Nous, on joue ensemble tout le temps. Je vais partir mais je veux lui dire au revoir. »
La femme a commencé à pleurer. Elle ne pouvait pas parler. L’homme a tourné vers moi. Sa voix (voice) tremblait. « Cindy était notre fille,  il a déclaré. Elle est morte il y a cinquante ans (50 years ago) d’une fièvre (fever). A l’époque (at the time) on a demandé la permission de l’enterrer (bury her) derrière la maison, dans le coin du jardin. On n’a jamais eu (we never had) un autre enfant. Ça nous a cassé (broke) le cœur. »
Je ne comprenais pas. Cindy était mon amie. Elle me comprenait. Elle était une fille mais elle était une personne avec qui je me sentais (felt) bien.
J’ai passé un bon moment devant la porte à contempler ces deux personnes âgés. Ma mère a appelé : il était temps de partir.
Depuis j’ai souvent pensé à ces événements de ma jeunesse (youth). Qu’est-ce que cela signifiait ? J’ai même parlé avec une psychiatre qui a dit que sans doute (with a doubt) il s’agissait (it had to do with) de mon imagination d’enfant, que les fantômes n’existent pas.
Pour moi cela reste (it remains) un souvenir très fort. J’ai appris que c’était possible à être un ami d’une fille, un vrai ami, un copain. J’ai appris qu’une fille pouvait comprendre un garçon si elle voulait, et qu’un garçon pouvait comprendre une fille aussi.
 Des années plus tard, à l’âge de 19 ans j’étais un junior à l’université. Une fille a tourné sa tête en classe et m’a regardé. J’ai vu dans ses yeux quelque chose de familier. Une invitation à être un ami. ET oui, je suis devenu ami avec cette fille, un ami pas juste un copain. Quand je devais graduer de l’uni je ne voulais pas dire ‘au revoir’ alors j’ai invité la fille à m’épouser, de m’accompagner dans la vie.
Grâce à Cindy je savais reconnaître l’amitié féminine et je savais que c’était précieux. Maintenant je ne ‘joue’ pas à être un papa, je suis un père de famille avec une  femme qui est mon amie. 
Quand j’avais cinq ans j’habitais dans la ville de Charlotte, dans la Caroline du Nord. Ma famille habitait dans une petite maison dans la rue Magnolia, numéro 505.
On était cinq dans la famille : j’avais deux frères aînés (older) et une petite sœur. Mes frères aînés jouaient ensemble et avaient la permission de sortir de la maison, c’est pour cela qu’ils  passaient le minimum de temps possible avec moi, leur petit frère. Ma sœur était juste un bébé, alors ma mère devait  s’occuper (take care of) d’elle. Il n’y avait pas de papa à la maison. Il était mort dans un accident de voiture juste avant la naissance (birth) de ma sœur ; c’est pourquoi ma mère pleurait (cried) souvent et ne faisait pas beaucoup attention à moi.
Seul, je passais les jours dans un monde imaginaire. Je n’allais pas à l’école mais je lisais tout le temps. Un car (bus) de la bibliothèque passait devant la maison et j’avais la permission de sélectionner des livres à lire. Si j’avais de la chance (luck) et ma sœur dormait, je lisais avec ma mère sur le sofa. Elle aimait m’écouter lire, je pense, mais si le livre parlait d’un papa de famille elle recommençait à pleurer, et moi je ne savais pas que faire. Je restais sur le sofa et je continuais à lire mais silencieusement. Quand ma mère se levait enfin pour s’occuper de ma sœur moi aussi je me levais et cherchais des choses (things) à faire.
Éventuellement j’ai découvert que ma mère ne remarquait pas (did not notice)  si je sortais de la maison pour explorer. Il fallait que j’ouvre et que je ferme la porte avec attention, mais si je faisais attention (paid attention/was careful) ma mère ignorait mes va et vient (comings and goings) fréquents.
Un jour je suis sorti de la maison et j’explorais les recoins (hidden corners) du jardin derrière la maison quand j’ai entendu (heard) une petite voix m’interpeller (call out to me) de l’autre côté de la barrière (fence) qui séparait notre maison de la maison à côté : « Hé, tu veux jouer ? » C’était une voix féminine. Mes frères m’avaient dit que les filles étaient horribles mais j’étais curieux. « Qui es-tu ? » j’ai appelé.
Elle a répondu qu’elle s’appelait Cindy, qu’elle était fille unique (only child) et qu’elle voulait jouer. Il fallait (it was necessary) que je traverse (cross/go over) la barrière pour aller dans son jardin. Je savais que ma mère refuserait la permission si je demandais alors je n’ai pas demandé la permission. J’étais seul et je voulais un ami, même une amie. J’avais marre (was fed up) de jouer seul.
J’ai grimpé (climbed) sur la barrière  et je suis tombé de l’autre côté. Devant moi il y avait une fille qui avait le même âge que moi, les cheveux bruns, les yeux bruns, la peau (skin) un peu bronzée, juste comme moi. Elle semblait être une petite version de moi mais en fille : elle adorait lire, imaginer des histoires, courir, regarder les nuages (clouds) pendant (during/for) des heures.
Bientôt (soon) je sortais de la maison aussi vite (quickly) que possible quand ma mère était occupée. Cindy devenait (became) mon obsession : une personne qui semblait (seemed) être là chaque fois (each time) que j’appelais son nom. On passait des jours entiers à parler et jouer. J’ai même (even) appris à jouer des jeux (games) de fille, avec des poupées (dolls) où je prétendais être le papa et elle était la maman et nous avions des enfants. Une chose curieuse : quand je disais ‘au revoir’ à Cindy et je retournais chez moi elle ne retournait jamais à sa maison : elle allait dans la direction opposée. J’imaginais qu’elle cherchait ses jouets (toys)  ou allait jouer seule.
Bien sûr (of course) je ne disais jamais rien (never anything) de tout cela à mes frères ou ma mère. C’était mon secret. J’avais une amie et j’étais content, plus content que je n’avais jamais été. (I had ever been)
Un jour fatal ma mère a annoncé une nouvelle qui allait changer ma vie à tout jamais. Elle a dit qu’elle allait se remarier, qu’on allait avoir un nouveau papa, et pour cela on allait changer de maison pour aller habiter en Floride. Tu ne peux pas imaginer mon chagrin (sadness).  J’ai commencé à pleurer. J’ai dit que mes amis allaient me manquer (I was going to miss my friends) et que jamais j’aurais (never would I have) d’aussi bons amis. Ma mère m’a regardé étrangement. « Mais David, tu n’as pas d’amis ici ! » elle a dit, surprise. J’ai crié : « Oui, j’ai une amie, elle s’appelle Cindy et je joue avec elle tous les jours ! Elle est ma famille pas vous ! » Mes frères ont ri et se sont moqués de moi. « David a une copine ! David a une copine ! »
Le jour après, je suis allé annoncer la nouvelle à Cindy. On a parlé, on a pleuré : ‘je ne veux pas que tu partes ! » Elle répétait.  « Moi je m’en vais (am going away) aussi alors, si tu pars je pars aussi. Et sur ça, elle est partie dans le coin (corner) du jardin où elle allait toujours quand je partais.
Le dernier jour les déménageurs (movers) débarrassait la maison de nos possessions, j’ai grimpé une dernière fois sur  la barrière de la maison. J’ai appelé pour Cindy mais pour la première fois elle n’est pas sortie. Où était-elle ??? Je voulais la voir une dernière fois.
J’ai remonté la barrière. J’ai traversé (crossed through) la maison et je suis allé pour la première fois à la porte de la maison de Cindy. J’ai sonné la cloche (rang the bell) et j’ai attendu. Finalement un vieux (old) couple est arrivé à la porte. Quand ils ont ouvert la porte j’ai dit : « Cindy peut sortir jouer ? » Les vieillards (old people) se sont regardés d’une manière bizarre. « Cindy ? » ils ont répondu. « Tu veux jouer avec Cindy ? »
J’ai dit « oui, je suis son ami David. Elle est mon amie. Nous, on joue ensemble tout le temps. Je vais partir mais je veux lui dire au revoir. »
La femme a commencé à pleurer. Elle ne pouvait pas parler. L’homme a tourné vers moi. Sa voix (voice) tremblait. « Cindy était notre fille,  il a déclaré. Elle est morte il y a cinquante ans (50 years ago) d’une fièvre (fever). A l’époque (at the time) on a demandé la permission de l’enterrer (bury her) derrière la maison, dans le coin du jardin. On n’a jamais eu (we never had) un autre enfant. Ça nous a cassé (broke) le cœur. »
Je ne comprenais pas. Cindy était mon amie. Elle me comprenait. Elle était une fille mais elle était une personne avec qui je me sentais (felt) bien.
J’ai passé un bon moment devant la porte à contempler ces deux personnes âgés. Ma mère a appelé : il était temps de partir.
Depuis j’ai souvent pensé à ces événements de ma jeunesse (youth). Qu’est-ce que cela signifiait ? J’ai même parlé avec une psychiatre qui a dit que sans doute (with a doubt) il s’agissait (it had to do with) de mon imagination d’enfant, que les fantômes n’existent pas.
Pour moi cela reste (it remains) un souvenir très fort. J’ai appris que c’était possible à être un ami d’une fille, un vrai ami, un copain. J’ai appris qu’une fille pouvait comprendre un garçon si elle voulait, et qu’un garçon pouvait comprendre une fille aussi.
 Des années plus tard, à l’âge de 19 ans j’étais un junior à l’université. Une fille a tourné sa tête en classe et m’a regardé. J’ai vu dans ses yeux quelque chose de familier. Une invitation à être un ami. ET oui, je suis devenu ami avec cette fille, un ami pas juste un copain. Quand je devais graduer de l’uni je ne voulais pas dire ‘au revoir’ alors j’ai invité la fille à m’épouser, de m’accompagner dans la vie.

Grâce à Cindy je savais reconnaître l’amitié féminine et je savais que c’était précieux. Maintenant je ne ‘joue’ pas à être un papa, je suis un père de famille avec une  femme qui est mon amie. 
Quand j’avais cinq ans j’habitais dans la ville de Charlotte, dans la Caroline du Nord. Ma famille habitait dans une petite maison dans la rue Magnolia, numéro 505.
On était cinq dans la famille : j’avais deux frères aînés (older) et une petite sœur. Mes frères aînés jouaient ensemble et avaient la permission de sortir de la maison, c’est pour cela qu’ils  passaient le minimum de temps possible avec moi, leur petit frère. Ma sœur était juste un bébé, alors ma mère devait  s’occuper (take care of) d’elle. Il n’y avait pas de papa à la maison. Il était mort dans un accident de voiture juste avant la naissance (birth) de ma sœur ; c’est pourquoi ma mère pleurait (cried) souvent et ne faisait pas beaucoup attention à moi.
Seul, je passais les jours dans un monde imaginaire. Je n’allais pas à l’école mais je lisais tout le temps. Un car (bus) de la bibliothèque passait devant la maison et j’avais la permission de sélectionner des livres à lire. Si j’avais de la chance (luck) et ma sœur dormait, je lisais avec ma mère sur le sofa. Elle aimait m’écouter lire, je pense, mais si le livre parlait d’un papa de famille elle recommençait à pleurer, et moi je ne savais pas que faire. Je restais sur le sofa et je continuais à lire mais silencieusement. Quand ma mère se levait enfin pour s’occuper de ma sœur moi aussi je me levais et cherchais des choses (things) à faire.
Éventuellement j’ai découvert que ma mère ne remarquait pas (did not notice)  si je sortais de la maison pour explorer. Il fallait que j’ouvre et que je ferme la porte avec attention, mais si je faisais attention (paid attention/was careful) ma mère ignorait mes va et vient (comings and goings) fréquents.
Un jour je suis sorti de la maison et j’explorais les recoins (hidden corners) du jardin derrière la maison quand j’ai entendu (heard) une petite voix m’interpeller (call out to me) de l’autre côté de la barrière (fence) qui séparait notre maison de la maison à côté : « Hé, tu veux jouer ? » C’était une voix féminine. Mes frères m’avaient dit que les filles étaient horribles mais j’étais curieux. « Qui es-tu ? » j’ai appelé.
Elle a répondu qu’elle s’appelait Cindy, qu’elle était fille unique (only child) et qu’elle voulait jouer. Il fallait (it was necessary) que je traverse (cross/go over) la barrière pour aller dans son jardin. Je savais que ma mère refuserait la permission si je demandais alors je n’ai pas demandé la permission. J’étais seul et je voulais un ami, même une amie. J’avais marre (was fed up) de jouer seul.
J’ai grimpé (climbed) sur la barrière  et je suis tombé de l’autre côté. Devant moi il y avait une fille qui avait le même âge que moi, les cheveux bruns, les yeux bruns, la peau (skin) un peu bronzée, juste comme moi. Elle semblait être une petite version de moi mais en fille : elle adorait lire, imaginer des histoires, courir, regarder les nuages (clouds) pendant (during/for) des heures.
Bientôt (soon) je sortais de la maison aussi vite (quickly) que possible quand ma mère était occupée. Cindy devenait (became) mon obsession : une personne qui semblait (seemed) être là chaque fois (each time) que j’appelais son nom. On passait des jours entiers à parler et jouer. J’ai même (even) appris à jouer des jeux (games) de fille, avec des poupées (dolls) où je prétendais être le papa et elle était la maman et nous avions des enfants. Une chose curieuse : quand je disais ‘au revoir’ à Cindy et je retournais chez moi elle ne retournait jamais à sa maison : elle allait dans la direction opposée. J’imaginais qu’elle cherchait ses jouets (toys)  ou allait jouer seule.
Bien sûr (of course) je ne disais jamais rien (never anything) de tout cela à mes frères ou ma mère. C’était mon secret. J’avais une amie et j’étais content, plus content que je n’avais jamais été. (I had ever been)
Un jour fatal ma mère a annoncé une nouvelle qui allait changer ma vie à tout jamais. Elle a dit qu’elle allait se remarier, qu’on allait avoir un nouveau papa, et pour cela on allait changer de maison pour aller habiter en Floride. Tu ne peux pas imaginer mon chagrin (sadness).  J’ai commencé à pleurer. J’ai dit que mes amis allaient me manquer (I was going to miss my friends) et que jamais j’aurais (never would I have) d’aussi bons amis. Ma mère m’a regardé étrangement. « Mais David, tu n’as pas d’amis ici ! » elle a dit, surprise. J’ai crié : « Oui, j’ai une amie, elle s’appelle Cindy et je joue avec elle tous les jours ! Elle est ma famille pas vous ! » Mes frères ont ri et se sont moqués de moi. « David a une copine ! David a une copine ! »
Le jour après, je suis allé annoncer la nouvelle à Cindy. On a parlé, on a pleuré : ‘je ne veux pas que tu partes ! » Elle répétait.  « Moi je m’en vais (am going away) aussi alors, si tu pars je pars aussi. Et sur ça, elle est partie dans le coin (corner) du jardin où elle allait toujours quand je partais.
Le dernier jour les déménageurs (movers) débarrassait la maison de nos possessions, j’ai grimpé une dernière fois sur  la barrière de la maison. J’ai appelé pour Cindy mais pour la première fois elle n’est pas sortie. Où était-elle ??? Je voulais la voir une dernière fois.
J’ai remonté la barrière. J’ai traversé (crossed through) la maison et je suis allé pour la première fois à la porte de la maison de Cindy. J’ai sonné la cloche (rang the bell) et j’ai attendu. Finalement un vieux (old) couple est arrivé à la porte. Quand ils ont ouvert la porte j’ai dit : « Cindy peut sortir jouer ? » Les vieillards (old people) se sont regardés d’une manière bizarre. « Cindy ? » ils ont répondu. « Tu veux jouer avec Cindy ? »
J’ai dit « oui, je suis son ami David. Elle est mon amie. Nous, on joue ensemble tout le temps. Je vais partir mais je veux lui dire au revoir. »
La femme a commencé à pleurer. Elle ne pouvait pas parler. L’homme a tourné vers moi. Sa voix (voice) tremblait. « Cindy était notre fille,  il a déclaré. Elle est morte il y a cinquante ans (50 years ago) d’une fièvre (fever). A l’époque (at the time) on a demandé la permission de l’enterrer (bury her) derrière la maison, dans le coin du jardin. On n’a jamais eu (we never had) un autre enfant. Ça nous a cassé (broke) le cœur. »
Je ne comprenais pas. Cindy était mon amie. Elle me comprenait. Elle était une fille mais elle était une personne avec qui je me sentais (felt) bien.
J’ai passé un bon moment devant la porte à contempler ces deux personnes âgés. Ma mère a appelé : il était temps de partir.
Depuis j’ai souvent pensé à ces événements de ma jeunesse (youth). Qu’est-ce que cela signifiait ? J’ai même parlé avec une psychiatre qui a dit que sans doute (with a doubt) il s’agissait (it had to do with) de mon imagination d’enfant, que les fantômes n’existent pas.
Pour moi cela reste (it remains) un souvenir très fort. J’ai appris que c’était possible à être un ami d’une fille, un vrai ami, un copain. J’ai appris qu’une fille pouvait comprendre un garçon si elle voulait, et qu’un garçon pouvait comprendre une fille aussi.
 Des années plus tard, à l’âge de 19 ans j’étais un junior à l’université. Une fille a tourné sa tête en classe et m’a regardé. J’ai vu dans ses yeux quelque chose de familier. Une invitation à être un ami. ET oui, je suis devenu ami avec cette fille, un ami pas juste un copain. Quand je devais graduer de l’uni je ne voulais pas dire ‘au revoir’ alors j’ai invité la fille à m’épouser, de m’accompagner dans la vie.

Grâce à Cindy je savais reconnaître l’amitié féminine et je savais que c’était précieux. Maintenant je ne ‘joue’ pas à être un papa, je suis un père de famille avec une  femme qui est mon amie. 


Page 1
1.     Pourquoi est-ce que la mère du garçon ne passait pas beaucoup de temps avec lui ?
2.     Pourquoi est-ce qu’elle pleurait tout le temps ?
3.     Comment est-ce que le garçon passait son temps ?
Page 2
4.     Qu’est-ce que David faisait pour que (so that) sa mère ne sache pas qu’il sortait de la maison ?
5.     Comment est-ce qu’il a connu (met) Cindy ?
Page 3
6.     Pourquoi est-ce que David n’a pas demandé la permission de sortir de la maison ?
7.     Comment est-ce que les deux enfants étaient similaires ?
8.     Qu’est-ce que David faisait avec la fille qui était un peu ‘embarassant’ si les frères savaient ?
Page 4
9.     Quelle était la nouvelle ‘fatale’ ?
10.                       Pourquoi est-ce que la mère de David était surprise ?
Page 5
11.                       Quelle était la réaction de Cindy aux nouvelles que David partait ?

12.                       Qu’est-ce que David a fait pour la première fois le jour où sa famille démenageait (was moving) ?
Page 6
13.                       Quelle était la nouvelle (news)  que le petit David ne comprenait pas ?

Page 7
14.                       Pour savoir s’il était fou (crazy) ou pas, qu’est-ce que l’adulte David a fait ?

15.                       Quelle leçon est-ce qu’il a appris à cause de l’épisode avec Cindy ?

16.                       Quel ‘cadeau’ (gift) est-ce que le souvenir de Cindy lui a donné ?


Tu peux mettre en ordre ces détails de l'histoire?



Son père était mort, alors la famille consistait d’une mère et de quatre enfants.

Pour cette raison David passait beaucoup de temps seul.

La mère pleurait tout le temps parce que son mari lui manquait.

Elle s’occupait aussi d’un bébé, alors elle ne passait pas beaucoup de temps avec David.

David était un garçon de cinq ans qui habitait dans la ville de Charlotte, dans la Caroline du Nord.


Un jour quand il était sorti il a entendu une voix qui l’appelait.

La fille a dit que son nom était Cindy.

David a découvert qu’il pouvait sortir de la maison sans que sa mère le sache.

C’était une petite fille qui voulait jouer.


Ils jouaient à ‘maman et papa’ avec des poupées.

Il a commencé à la voir tous les jours.

Cindy est devenue une obsession pour David.

C’était une activité ‘dangereuse’ parce que si ses frères le avaient su, ils auraient frappé David.


Un jour sa mère a annoncé qu’elle allait se remarier et que la famille allait déménager.

Le jour après Cindy n’a pas répondu quand David l’a appelée.

Il est allé dire la nouvelle à Cindy. Elle a dit qu’elle allait partir aussi.

David a déclaré qu’il ne voulait pas partir parce que Cindy était sa seule amie et famille qui comptait.


Parce que Cindy ne répondait pas David est allé pour la première fois voir ses parents.

Ils ont commencé à pleurer et lui ont dit que Cindy était morte il y a cinquante ans.

Il a frappé à la porte et un vieux couple est venu répondre.

Il a demandé si Cindy pouvait sortir jouer.


Plus tard il a rencontré une fille qui l’a fait penser à Cindy, une fille qui est devenue son ‘amie.’

Quand il était adulte a payé beaucoup d’argent à un psy pour discuter cet événement de sa vie.

Parce qu’il ne voulait pas ‘perdre’ cette amie il lui a demandé de l’épouser.

Elle lui a dit qu’il avait beaucoup d’imagination, et que les fantômes n’existaient pas.

De toute façon (in any case) grâce à Cindy David a pu reconnaître un vrai amour, alors pour lui au moins, elle était et reste (remains) un souvenir spécial.

David n’a pas vraiment compris ce que le couple a dit mais il a gardé dans son cœur ce que le couple avait dit.


Questions pour l'histoire d'Halloween:
Page 1
1.     Pourquoi est-ce que la mère du garçon ne passait pas beaucoup de temps avec lui ?
2.     Pourquoi est-ce qu’elle pleurait tout le temps ?
3.     Comment est-ce que le garçon passait son temps ?
Page 2
4.     Qu’est-ce que David faisait pour que (so that) sa mère ne sache pas qu’il sortait de la maison ?
5.     Comment est-ce qu’il a connu (met) Cindy ?
Page 3
6.     Pourquoi est-ce que David n’a pas demandé la permission de sortir de la maison ?
7.     Comment est-ce que les deux enfants étaient similaires ?
8.     Qu’est-ce que David faisait avec la fille qui était un peu ‘embarassant’ si les frères savaient ?
Page 4
9.     Quelle était la nouvelle ‘fatale’ ?
10.                       Pourquoi est-ce que la mère de David était surprise ?
Page 5
11.                       Quelle était la réaction de Cindy aux nouvelles que David partait ?

12.                       Qu’est-ce que David a fait pour la première fois le jour où sa famille démenageait (was moving) ?
Page 6
13.                       Quelle était la nouvelle (news)  que le petit David ne comprenait pas ?

Page 7
14.                       Pour savoir s’il était fou (crazy) ou pas, qu’est-ce que l’adulte David a fait ?

15.                       Quelle leçon est-ce qu’il a appris à cause de l’épisode avec Cindy ?

16.                       Quel ‘cadeau’ (gift) est-ce que le souvenir de Cindy lui a donné ?

Tuesday, October 18, 2016

Monsieur Écureuil peut aider!

le 17 octobre: l'histoire de Monsieur Écureuil!

Monsieur Écureuil aime aider les autres. Il peut t'aider aussi! :)
Quand j’arrive à Smith je suis triste.
Le professeur dit: Travaille!!!!
Je dis: « je ne peux pas! Je suis intimidé! Je ne connais personne dans la classe! J’ai peur. Alors, je monte sur un pupitre et je dis: « La classe est difficile! Qui peut m’aider? » Alors Monsieur Écureuil se lève et il dit: « ça va aller! Je peux t’aider! Je pense que tu es intelligent! »

Je dis: « J’ai faim! Je veux un hamburger!» Alors je marche au restaurant McDonalds avec mon ami et je mange un hamburger!